Du côté du Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM), la décision a été prise, à une large majorité (73%) de fusionner avec Entreprises du Cameroun (ECAM) avec pour modèle fusion-création, comme l’ont qualifié les médias ces derniers jours. En attendant le vote des membres de l’ECAM sur cette même question, et éventuellement un accord final, il apparait que les entreprises, de toutes tailles, ne peuvent rester indifférentes face à un mouvement, qui, fusion-création ou fusion-absorption, sera inévitablement plus fort que par le passé.
C’est le cas notamment des PMEs, pour qui la question des règlements et des paiements dans les delais est de plus en plus sérieuse. Le rapport de 2015 de l’ECAM elle-même à Investir au Cameroun, indique que 80 % des entreprises créées disparaissent au bout de 2 ans. De l’aveu même du ministre concerné,
«Une PME au bout de 24 mois, peut rentrer dans la vallée de la mort qui est une période assez critique si justement le dispositif d’accompagnement, d’encadrement financier et non financier ne sont pas mis en place. Pour garantir la survie des PME, nous réfléchissons chaque jour davantage à ce dispositif qui va non seulement permettre de réduire la mortalité des PME mais surtout pour créer davantage d’opportunité pour ces structures ». Achille Bassilekin III, ministre des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Economie Sociale et de l’Artisanat (cérémonie d’ouverture de la première semaine mondiale de l’entrepreneuriat au Cameroun du 18 novembre 2019).
Payer rapidement et à temps
L’une des raisons, largement évoquée, parmi les pression fiscale et autre sempiternelle corruption, est celle des longs délais et des retards de paiements par les « gros » comme elles le qualifient.
Pour autant, les chiffres de l’économie Camerounaise semblent bons. +20% en augmentation de recettes, rien que ça. C’est-à-dire, la part que contribuent les entreprises en termes d’impôts et de taxes.
En comparaison avec le rendement de la période janvier-novembre 2021 qui était de FCFA 2 016,5 milliards, ces recettes sont en hausse de FCFA + 410,0 milliards en valeur absolue et +20,3% en valeur relative. – Direction Générale des Impôts, DGI News (04 décembre 2022).
Il s’agit donc pour ces dernières (PME et TPE) de trouver le moyen de garantir rapidement dans un premier temps les frais de gestion assez fastidieuse de leurs organisations et d’envisager de la rentabilité par la suite. En d’autres termes, l’accélération des paiements, tant du côté des fournisseurs, que des encaissements est un must.
Le facteur digital
Aujourd’hui, les technologies et les moyens digitaux offrent en partie, différentes opportunités pour palier à ce genre de problématique.
Une offre comme celle de la jeune entreprise Maviance, contribue à répondre à ces problématiques cruciales, en digitalisant et facilitant par exemple plus de 25 milliards de flux financiers/mois. Du paiement facilité des factures, en individuel ou en masse à la génération des liens de paiement direct, en passant par le paiement des droits de douane et des redevances et autres impôts, tout ceci en toute flexibilité entre types de comptes émetteurs et récepteurs (Orange Money, MTN MoMo ou banques), en local ou à l’étranger, il y a une marge de recouvrement assez importante pour la composante ultra-majoritaire du tissu économique Camerounais.
Une approche particulièrement favorisée et implémentée par la SABC (Société Anonyme des Boissons du Cameroun) dans le cadre de l’intégration de la solution Maviance dans leur système de paiements. Un exemple à suivre donc.
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Pour en savoir plus sur Maviance,
https://maviance.cm/utiliser/entreprises/